projets | Viabizzuno progettiamo la luce

‘au seuil où se rencontrent la lumière et le silence se trouve le sanctuaire de l'art, le seul langage de l'homme. c'est le trésor des ombres.' (louis i.kahn) la galerie d'art contemporain valentina moncada donne sur la cour historique de via margutta. seul ‘atelier' resté témoin de l'intense activité culturelle et artistique qui, de 1854 à 1960, a vu la participation des personnalités telles que picasso, verdi, wagner, les futuristes. l'intervention de restauration et de conception de l'intérieur est centrée sur la qualité de la lumière et sur la recherche de nouveaux espaces, pour permettre le maximum de dynamisme d'exposition. un projet de lumière fort, avec des interventions architecturales ponctuelles et invisibles et de nouveaux éléments en fer et en verre. est mise à nue la structure originaire de la galerie en suivant les demandes d'espace, de lumière et d'acoustique nécessaires. la lumière dans la salle haute est diffuse; des appareils logés dans un plafond central avec différentes sources et faisceaux lumineux sont pointés sur les œuvres. le pli de l'escalier gris monte, en une pièce unique de tôle métallique de 3 mm, entre deux murs enduits de blanc. une lumière douce la détache éthérée du mur latéral gauche. ce dernier reçoit une structure prédisposée pour permettre d'accrocher une future paroi mobile qui pourra tourner sur un pivot unique, permettant à la galerie un espace d'exposition supplémentaire, ou un jeu de volume et un parcours différents. derrière de fins voiles blancs qui s'abaissent de quelques centimètres, sont logés les fluorescents qui éclairent d'une lumière diffuse, aussi bien la seconde salle d'exposition que cette zone d'accès. ensuite, on accède à la petite cour privée, aux archives visitables et à la zone de service. le niveau supérieur encadre derrière l'arc existant un espace de travail et un laboratoire privé, avec une table dessinée pour le maximum de fonctionnalité. un espace immaculé, qui s'impressionne, blanc, des empreintes des personnes qui parlent et écoutent. il signifie, ‘il ne dit ni ne cache (héraclite). il enveloppe de lumière ce message attendu, en gardant l'antique résonance de l'art, qui retombe comme de la poussière sur ceux qui y accèdent. espace métaphorique, où le monde de l'art se même au monde intime, où ‘en marchant à travers l'expérience, l'homme apprend de l'homme. la connaissance descend comme une poudre d'or ; si on la touche, elle confère le pouvoir de prévoir. il faut nourrir l'intuition,, je voudrais dire que tout doit partir de la poésie.' (louis i.kahn)