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montemaggio est situé dans l'italie du centre nord, entre pérouse et cortone, à proximité de la frontière régionale entre la toscane et l'ombrie. cette localité se trouve dans une zone sauvage et vierge, caractérisée par des collines boisées très riches en flore et en faune. en 2002, le directeur de l'opéra netherlands, a acheté une propriété dans ces montagnes dans l'intention de créer une maison de vacances pour lui-même et pour ses amis et collaborateurs. la propriété se situe dans une vallée à 650 mètres au-dessus au niveau de la mer et contient différents constructions préexistantes, dont la plus significative est sans aucun doute un petit monastère remontant au XII siècle. toutes les structures préexistantes se trouvaient dans un état d'abandon complet au moment de l'achat. les directives initiales du client ont été la création de demeures habitables dans certains des bâtiments plus petits, en essayant de stabiliser les ruines du monastère et d'y réaliser une sorte de jardin. au fil du temps, toutefois, le projet est devenu plus ambitieux. il a été conçu en trois phases, chacune desquelles devait être terminée au bout d'une année. en plus de fournir un espace important en termes de logement, le plan prévoyait l'utilisation de différents composantes du projet pour tester une sorte ‘d'interface' entre architecture et paysage, entre artificiel et naturel. le point central de la première phase de projet est le monastère, structure simple sur deux étages aujourd'hui en ruines, caractérisée par un escalier et un pigeonnier. le projet prévoit la remise en état du revêtement externe d'origine en pierre, avec uniquement quelques petits ajustements de peu d'importance pour en régulariser la forme. la pierre, à l'origine enduite, est laissée avec des briques apparentes, selon la tradition architecturale locale. vu qu'il est nécessaire que les fondations et les dalles pour les sols soient neuves, le schéma permet d'ouvrir les surfaces des sols des intérieurs, en créant un espace vivable très important tourné vers le sud, avec la cuisine et la salle à manger tournées vers le nord, donnant sur le jardin restauré délimité par des murs d'enceinte‘. la cage d'escalier restructurée, avec les fenêtres tournées dans toutes les directions, devient une authentique cour intérieure de 9 mètres de hauteur qui mène aux pièces privées et aux chambre d'amis à l'étage, en les accompagnant le long de l'escalier avec la lumière asymétrique des m1 encastrés au ras des marches. la deuxième phase des travaux se concentre sur le monastère, pivot du projet global. le schèma de la restauration élimine des nombreux ajouts ultérieurs, en laissant le noyau central essentiellement dans un volume unique avec un escalier qui relie chaque étage. la remise en état des intérieurs se fonde sur une combinaison simple entre des murs en plâtre simple, des poutres apparentes pour le plafond en châtaignier et la pierre serena florentine, utilisée pour les sols, les cheminées et les autres constructions en général. le travertin romain est utilisé pour les lavabos, les baignoires, les bains et les surfaces de travail. le rez-de-chaussée est subdivisé en un grand salon, une cour délimitée par des murs, une cuisine, un office, une salle et d'autres locaux plus petits tandis qu'un entresol nouveau fournit un espace supplémentaire servant d'entrepôt et de cave. le premier étage est constitué d'un espace de séjour plus à l'écart, avec des pièces privées au deuxième étage, conçues spécialement pour bénéficier de la vue magnifique dont on peut jouir en regardant vers l'ouest. un cheminement parmi les arbres relie le monastère à une piscine au moyen d'un pavillon pour les invités. le point central pour la troisième et dernière phase de projet sera la ferme, qui prévoit d'autres logements autonomes pour les invités réalisés dans les deux structures adjacentes et dans le pavillon des invités indépendant. dans les paysages plus ouverts des murs bas de la ferme représenteront la touche de classe finale de tout l'ensemble, caractérisé par un jeu de thèmes et de variations qui commencent avec la séparation de l'architecture et le paysage représenté par les hauts murs ‘style château' du monastère et par la cour fermée, mais qui a comme moment de transition un jardin interne du monastère. le projet de la lumière est cohérent avec la recherche du rapport entre espace architectural et nature: la lumière se cache derrière les miroirs, dans les ouvertures du plafond, se reflète sur les fenêtres et dialogue avec la lumière naturelle, en accompagnant le regard des invités dans une harmonie sans solution de continuité entre la lumière de la vallée et celle de la maison.