projets | Viabizzuno progettiamo la luce

la ville de bologne se réapproprie une de ses places historiques grâce à une intervention architecturale et urbaine conjuguée par un projet d’éclairage dont l’objectif a été de restituer à un grand vide urbain, aux fonctions à la fois multiples et confuses, son identité d’origine de jardin comme espace de halte et de contemplation. grâce au projet de l’architecte glauco gresleri, les 4.500 mètres carrés de la place ‘jardin’ ont été réinvestis de leur fonction de lieu de passage, de rencontre et d’embellissement de la ville, orgueilleuse de ses nouveaux centres directionnels et de sa dimension contemporaine, sans pour autant oublier les marques d’un passé plus ancien. la visée du projet était en effet d’évoquer la présence de l’aposa, torrent qui jusqu’à la fin du XIXe s’écoulait à bologne à ciel ouvert, des monuments religieux préexistants et il visait aussi à utiliser les anciennes mesures de bologne. le projet s’insère dans un contexte urbain important au plan historique et architectural pour la ville de bologne. contexte caractérisé par divers éléments fondamentaux qui ont tous leur identité propre : via de’ toschi, le jardin, le palais des postes, la caisse d’épargne et piazza del francia. une nouvelle place, offrant un lieu de halte durant un trajet et de repos sur les bancs disposés pour former une grande enclave ; elle offre l’occasion de découvrir les façades des palais projetés par mengoni, le palais des postes et palazzo zambeccari, ainsi que des habitations de via de’ toschi, désormais bien visibles y compris depuis via farini, grâce à la transparence des arrêts d'autobus qui confèrent au site une profondeur en perspective résolument nouvelles. les lampadaires ‘sentiero di vals’ nous guident pas à pas vers l’aire de repos parfaitement reconnaissable grâce aux longs bancs en acajou qui, en modifiant les profils curvilignes concaves de l’îlot, constituent les ailes d’une ‘assemblée urbaine’, où la distance proxémique calibrée met en œuvre simultanément le principe de la ‘présence des autres’ et de la ‘liberté de comportement’. le monument central de marco minghetti, homme politique italien de la fin du XIXe siècle originaire de bologne, se dresse désormais directement au niveau du pavement, perdant de la sorte son allure d’icône étrangère pour devenir une présence familière dans une relation quasiment personnelle. une qualité particulière est conférée par la force émotionnelle de l'éclairage dans la version projectuelle de mario nanni qui compose une symphonie lumineuse poétique et en même temps respectueuse des consommations d'énergie. pour respecter et mettre en valeur la diversité des éléments qui caractérisent cet espace, il a en effet été décidé d'intégrer passé et présent, nouvelles technologies et luminaires anciens, projet contemporain et tradition, pour faire voir le jour à un projet dont la matrice est la restauration conservatoire de la lumière. la projet d'éclairage pour piazza minghetti repose sur les principes suivants :